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GDM St James 3

11 juin 2009

100 km de Belvès (2009) par Bruno Lecharpentier

Récit d’un 100 km très pluvieux à Belvès (Dordogne)

le 25 avril 2009

P1030750par Bruno Lecharpentier

Celui-ci commence dès le vendredi avec un groupe de coureurs (Mika, Patou, Désiré et moi-même, nos accompagnateurs vélo Jean-Mi, Christophe (Lebarbey), Loïc et Jakotte (Guyot), bien décidés à aller au bout d’une aventure qui a débuté à la fin d’un hiver studieux avec entraînements et  courses.

Pour ma part, j’ai suivi les conseils des uns et des autres et en particulier ceux de Patricia (Lebon) qui m’a amené et soutenu pour réaliser ce projet (ou… cette folie) pendant 2 ans.

Elle m’a toujours répété que le moral est le plus important et qu’il ne faut jamais penser à l’abandon dans cette course très spéciale.

Mika (Jeanne) - lui - m’a conseillé de courir tous les jours si possible avec des compétitions en plus : par exemple 26 km la veille du semi-marathon de St-Gilles + 20 bornes le lendemain. En mars j’avais fait 27 jours sur 31 d’entraînement.

Donc le voyage aller s’est fait sous le soleil et dans une ambiance joyeuse avec le repas du midi bien préparé par Dédé (Wepierre). Après le retrait des dossards et l’installation dans un camping bien accueillant, trouvé par Loïc (Lebon), le dégourdissement des jambes se fait sans souci pour tous les coureurs – 30’ à toute petite vitesse. Le repas du soir est avalé après un apéro «  bien serré » avec une température extérieure de 24°. La nuit tombe et le stress arrive avec la pluie à 4 h du matin. Le petit déjeuner et l’organisation du départ pour Belvès se passent très vite, nous laissons nos accompagnateurs à vélo sur place (on les retrouvera au 10 km). Et la pluie tombe dru, (elle nous accompagnera toute la course…). grenouille_058

Enfin le coup de feu est donné – température 8° - la délivrance est là, l’aventure commence. J’ai l’impression que les coureurs sont partis très vite, m’étant promis de faire une course sage, je reste avec Patou et Dédé.

Aux premiers ravitaillements (5-10-15 km), je ne prends que de l’eau (toujours les conseils). Puis on commence à se séparer – Dédé et Patou faisant leur course, moi la mienne.

Au 20è, je prends mon 1er ravitaillement solide (pâté, banane et un carré de chocolat). Jusqu’au bout, je vais suivre de rythme, 10 km/h en m’arrêtant pour manger.

Jean-Michel (Pigeon), mon accompagnateur à vélo, fera de même et il sera toujours là, près de moi, toute cette journée où la pluie n’arrêtera pas de tomber.

Je passe le marathon en 4h20 (« avec le sourire »). Jean-Mi me renseigne régulièrement sur ma vitesse (tous les ¼ d’heure). Et puis, voilà le 50è se profile à l’horizon, la mi-course est passée en 5h09’. La 2è partie sera beaucoup plus difficile avec des côtes qui n’en finissent pas. Mes cuisses se rappellent à moi, le froid aussi, le moral est là malgré tout… Je commence à rattraper de plus en plus de coureurs à partir du 60è.  Je suis toujours « bien « ;  au 70è, le ravito sera le plus long, je n’arrête pas de manger poulets011et de boire (pâté, rillettes, banane, café, tout y passe même un petit verre de Bergerac). J’ai du mal à repartir, il faut que je me secoue, la lassitude m’envahit un bref instant 4 à 5’, mais ça repart avec une idée en tête (un officiel vient m’indiquer ma place – 212è) finir dans les 200 premiers. Après le 75è, un autre moment pénible arrive, avec un passage sur un chemin de halage avec de la boue et des trous énormes (que je suis le seul à ne pas  voir avec mon problème de vision – Jean-Mi a d’ailleurs peur que je tombe). Au 80è, de nombreux coureurs attendent avec des couvertures sur le dos, frigorifiés, ils abandonnent dans un grand silence.

Je ne m’attarde pas et repart après avoir bu un bon café bien chaud Cafe_0(je ne touche pas aux crêpes…). Au 85è j’ai des fourmis dans les jambes, le compteur du vélo indique 12km/h (Jean-Mi me dit de me calmer et de ralentir), ça va durer 2 bornes (dommage !). Depuis le 70è je ne fais que de doubler des coureurs, c’est super ! La fin approche. 90… 95… les kilomètres pèsent, les 10  heures de course sont passées depuis le 94è. Jean-Mi continue de m’encourager  et enfin la dernière ligne droite est devant moi (en fait c’est une côte de 2 km à fort pourcentage)… la ligne est là…je la franchis… je pense à Laurencecoe06, à mes 2 garçons, à plein de choses. 137è et 10h37...J’ai réussi mon pari,  l’émotion m’envahit. Loïc (qui accompagnait à vélo Mika) et Jean-Mi arrivent vers moi en courant, ils sont contents pour moi, m’embrassent… sur le front… et je craque.

Je commence à grelotter, - le ravito me fait du bien (potage et café sous la tente des kinés).

Et voilà Dédé qui arrive avec un grand sourire, il a réussi lui aussi son 100 bornes. On se félicite, et on prend  une table de soins pour des   « massages » pendant de longues minutes (quel plaisir… !!).

Puis, un sentiment d’inquiétude nous envahit, Patou et Jakotte (à vélo) se font attendre, 2 heures passent …et… elles sont là enfin, fourbues, transies  mais heureuses d’avoir fini…

Les 4 Gdmistes ont réussi leur pari avec « la cerise sur le gâteau », Micka est 3è au classement du championnat de France. 267132671326713

Le retour au camping sera joyeuxhola et arrosé de la meilleure façon – la douleur et la pluie on n’en parle plus.

Je remercie le club, toutes les personnes qui m’ont appelé pendant mon 1er 100 km, Laurence, Quentin, François qui m’ont soutenu et supporté pendant les mois de préparation.

Pardonnez-moi si mon récit est confus… C’était mon 1er 100 bornes, un certain 25 avril 2009, à Belvès

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25 mai 2009

La merveille ! (le marathon 09 de Johnny au Mont)

003Les marathons se suivent mais ne se ressemblent pas, le dernier – en novembre 2008 - avait coupé court après 1 h 15 de course, j’ abandonne la Rochelle suite à un très grand froid et une hypothermie. Des semaines d’ entraînement pour rien et une grande déception personnelle.

Il faudra du temps pour que j’efface ce mauvais souvenir, aidé par l’écoute de mon entourage, ma famille et le soutien de Charlie.

La préparation reprend. C’est décidé, prochain objectif, le marathon du Mont.

Mon souhait titiller mon record, finir, faire honneur à mon maillot, et à mon coach devant le merveille.

Il est 8 h 45 je suis au départ de Cancale, moment tant attendu, je suis nerveux, le vent est fort et face à nous, je sais déjà que ce ne sera pas facile…

Après la cérémonie protocolaire le départ est donné, les muses bretonnes nous accompagnent sur les premiers hectomètres. Le kilo approche, je suis dans mon bon tempo, mais le cardio est trop élevé, ce vent de face est gênant.

Très vite je me trouve dans un groupe de coureurs qui ne me sont pas étrangers, je reconnais Vincent Faucheux, Jérome Gilet, et puis des Normands bien connus Eric Porée, Abdel Mehir. Et notre Ukrainien Rennais Victor Rogovoy,

Au 5ème Kilomètre, le cardio s’est stabilisé mais est toujours élevé, et depuis que nous avons tourné sur la gauche, le vent nous vient côté droit, je suis dans un bon groupe, car les kilomètres défilent et je suis sur les bases de 3’28’’ au km.

Le 10èm Kilomètre apparaît, nous sommes toujours groupés les relais se passent bien, je prends mon tour régulièrement et j’aperçois un nouvel arrivant dans l’équipe, Frédéric Viel, au passage du 10 nous sommes en 34’30‘’, un peu rapide, mais je veux rester accroché à ce peloton. Je suis à l’aise, les jambes légères.

Le plus facile de tous c’est Jérôme, car il est le plus fort de notre équipe. Je le remarque au 18ème lorsqu’il décide de durcir la course. Eric lâche prise et le groupe se scinde alors en trois. Jérome et Victor accélèrent.

Je décide de ne pas les suivre et de rester avec Vincent, sur des bases de 3’28‘’, 3’30‘’.

Frédéric s’accroche à nous.

Je passe le semi Marathon, avec mes 2 compagnons, en 1h 12.53, toujours un peu vite, car mon objectif est de 2h 27, le vent tourbillonne toujours, heureusement quelques groupes de musiciens nous distraient sur le chemin

.Pour ma part, je ne ressens aucune fatigue, et le moral est au beau fixe. Pour Frédéric, les choses se compliquent, son souffle est de plus en plus court, et au 22ème il lâche prise à son tour. Il ne reste plus que moi et Vincent. Et nous apercevons en ligne de mire, Victor, qui vient de se faire distancer par Jérôme.

Au 26ème nous rentrons dans le polders tant redoutés, car le vent est toujours aussi fort et de plus la route n’a aucun rendement. Nous avons rejoint Victor et l’avons ensuite distancé.

Au 28ème je ressens un peu de fatigue, et les premières douleurs dans les jambes apparaissent, d’habitude elles se réveillent plutôt au 32ème , donc sans plus attendre, je décide de prendre mon unidose d’arnica 9ch, quelques minutes plus tard les troubles musculaires disparaissent - ce qui m’étonne toujours….

Au 30ème kilomètre je reste sur mes bases, Vincent décide d’aller plus vite, je pense, et j’ai le temps de lui dire qu’il me semble plus judicieux de rester ensemble, au vu de son allure, mais Vincent me quitte.

Au 33ème Kilomètre, je le rattrape, et je lui propose de s’accrocher. Ce qu’il fait sur 1 km, et à mon tour j’accélère.

Au 35ème kilomètre, j’aperçois au loin mon coach Charlie, ce qui me donne la force et le mental de continuer, il m’indique ma place de 13ème et un temps de 2h 27 et 2h 28 au Mont. Je passe le 35ème en 2h 02.

Vincent est à 200 mètres de moi.

J’arrive au abord du 38ème, très fatigué, le vent nous a desséchés, déshydratés. J’aperçois Fabrice, un fidèle supporter et copain qui me tend un verre d ’eau avec un peu de grenadine, il m’encourage et cela me fait du bien.

Mon arrivée au pont de Beauvoir, est acclamée, car je suis le coureur des villages avoisinants. C’est bon pour le moral.

Véro me dira plus tard, « je me doutais de ton arrivée, car la foule présente s’est mise à s’agiter et à acclamer un coureur, cela ne pouvait être que pour l’enfant du pays tant attendu ».

Je reconnais Véro, les enfants, les amis le long de la digue, mon énergie redouble et l’émotion est forte.

J’ai juste le temps de donner une tape dans le main de mon épouse Véro. Et ça c’est super…

Je n’ai plus la notion du temps, je ne regarde plus ma montre, je manque même je crois de lucidité, j’avance, il faut que je finisse coûte que coûte… sur le bord de la route au 40ème mon père frappe dans ses mains, et hurle mon prénom, ma mère, mes oncles et tantes, sont tendus et admiratifs. C’est mon second coup de fouet… La digue approche, il reste 2 km, une voiture ouvre sa fenêtre, c’est Denis Ferret, entraîneur manager d’Eric et Abdel, il me soutient moralement, et m’encourage à tenir, car derrière ça revient ! Vincent n’a pas dit son dernier mot.

Il faut que je tienne pour Charlie, c’est une promesse, et je tiens à la respecter. Je suis à 300 mètres de l’arrivée et j’aperçois la ligne blanche et surtout le chrono, mon temps est remarquable, et je bas mon ancien record : 2 h 29’ 18

Vincent arrive juste après moi, nous nous félicitons, et restons un long moment assis sur le sol juste après la ligne d’arrivée, nous commentons notre course et regardons les arrivants.

J’ai deux victoires, j’ai résisté, et mon record est battu.

Devant moi, la merveille me sourit.

Merci, à tous ceux qui de près ou de loin m’ont encouragé, soutenu dans cette aventure. Un remerciement plus spécial à Charlie mon coach et ami, sans qui ce rêve ne se serait pas réalisé. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot…..

845743

24 mai 2009

40 km de bonheur puis... le CR du marathon du Mont 2009 de Bruno C.

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Si je me décide aujourd'hui à faire un CR, c'est que j'avais un sentiment mitigé sur mon marathon, sur les 2 derniers kilomètres plutôt, le positif l'emportant largement, je me décide à vous faire partager ma course, mieux vaut tard que jamais !

Réveil à 5h15 , j'aime me lever tôt le jour d'une course, j'ai tout un
rituel et surtout j'aime prendre mon temps , je prends un café noir avec
¼ de gatosport, de l'eau et du jus d'orange.

6h30, « toc toc » , c'est mon frère qui participe à son 3ème marathon , -
record 3h13'- qui frappe ,… c'est le départ , je vais aussi avec Didier qui regoûte
aux joies de la CAP et du marathon en particulier , il a été blessé 
longtemps, longtemps... c'est son beau père qui nous conduit ,  je mange un autre
1/4 de gatosport avec ma boisson d'attente que je trouve trop sucrée 
d'ailleurs.

Arrivée à Cancale , on retrouve tous les copains du club , Johnny ,David ,
Vincent , Martine, etc, (on était une vingtaine) , chacun donne ses sensations , ses espoirs , ses doutes aussi , on est tous dans la course , petit échauffement sur la piste avec John , on retrouve  Charlie, Lolo, Cédric, Bruno R. et Thierry, ce sont les dernières recommandations du coach , on écoute , on a surtout envie d'en découdre.
4 ans que j'attends ça , une éternité !!

La musique se fait de plus en plus forte , les pulsations montent déjà , et
c’est parti , les fauves sont lâchés , enfin ! c'est maintenant le moment de finir le travail.

Le départ est difficile , non , pas difficile , bizarre plutôt. Rien ne se passe comme prévu , je vois tout de suite que mes pulses sont hautes , donc je ralentis mais je ne suis plus dans l'allure , que dois-je
faire ? Cédric me dit lui aussi qu'il est haut , je m'inquiète un peu mais
j'ai la chance d'avoir Vincent 006- mon copain de GDM - qui me dit de ne pas
ralentir , de ne pas quitter le groupe , sans lui je l'aurais certainement
laissé filer.  Je lui dois mon début de course ,3d_respect_prosterne_3 sa présence a été
importante pour moi !

Je décide donc de ne plus m'occuper de mes pulsations et de courir en 3'45
au kilo , au moins d'essayer , il me faut une dizaine de km pour trouver
mon allure , on les passe en 38' , pas si mal après tout. Ensuite ça ne va
être que du bonheur pour moi , j'ai trouvé ma foulée , mon allure , je 
suis bien anim27, Vincent et avec moi et on aperçoit Cédric pas très loin devant , on le rejoint vers le 15è (je pense) qu'on passe en 56'53" , on a décidé de faire route commune tous les 3 , plus personne ne nous double , on passe 
au 20è en 1h15'34" et le semi en 1h19'42" , on est toujours sur le même
rythme , je me dis que si ça tient ça peut faire "mal" vers la fin, ET je suis 
toujours
entre 8 et 10 pulses trop haut mais tant pis , on continue.

Vincent commence à avoir un peu de mal à nous suivre mais il s'accroche , il sera
obligé de nous laisser partir , des crampes viendront le ralentir.

Avec Cédric , on avance toujours , on s'encourage , on se parle , on pense à Charlie, aux gens qu'on aime....
Cédric faiblit un peu lui aussi , je continue,  mais je sais qu'il ne va rien lâcher , j'ai eu le temps de me rendre compte que c'était un vrai « guerrier » ce mec. Les kilos défilent , j'aperçois mes parents, puis Charlie , Thierry , Bruno , Franki et plein d'autres , ma belle-sœur - Isa  - et ses 2 petiots - Jonas et Edgar- qui m'encouragent avec leurs pancartes en attendant papa
qui suit.

J'arrive au pont de Beauvoir , la fatigue est là mais j'ai encorela pêche , je rattrape Laurent Blouet , j'y crois , je vais faire - de 2h40 c'est sûr , c'était inespéré , je suis si heureux , rien ne peut plus m'arriver , je sens déjà l'émotion en franchissant la ligne , il faut que je sois souriant pour la photo Maindru...

Et patatras, tout s'écroule , douleur dans le côté droit au 40 ème (que je passe en 2h31'11" , 3" d'écart entre le 1er et le 2ème 20 km) , j'ai du mal à respirer et je dois ralentir , 5 ou 6 coureurs me doublent dont Cédric qui m'encourage qui veut que je m’accroche mais je ne peux plus rien faire , je suis scotché à la route , j'ai mal , je
me dis que je ne vais même pas faire moins de mon record à  2h41'56" ,  je n'ai pas 
vu le 41è km et je l'attends toujours quand tout à coup je me rends compte que le 42 ème n'est pas si loin , je peux encore faire - de 2h41 , je donne ce que je peux , tout ce que j'ai et je m’écroule sur la ligne
…,

je dois reprendre mon souffle , j'ai mal , …puis ça va mieux , je récupère , je suis content quand je rejoins le ravito puis j'ai des regrets. Ils ont disparu ajourd'hui mais j'y ai beaucoup pensé, maintenant je regarde
vers Reims. On se retrouve tous sous le chapiteau , on parle , on raconte notre course : Johnny et ses 2h29'18" (quel compétiteur !), David 2h33 , Lolo, Cédric 
Vincent et ses 2h48 - nouveau record malgré ses crampes -, il fera mal bientôt lui 
aussi. Je pense à mon frangin aussi , j'espère qu'il va bien quand tout à coup 
je le vois , il est heureux , je le vois , je le sens , il me dit 3h03' , 10'
de moins qu'à Caen l'an dernier, un brin d'émotion nous envahit ... Didier fait 3h26 , il est un peu déçu mais il revient de si loin , ce qu'il a fait est très beau ! puis je vois arriver ceux que je veux voir , tout le monde est là..

J'ai donc fait 2h40'47" , mon record est battu , j'ai pris du plaisir
pendant 40 km , je suis en train d'oublier les 2,195 derniers , je suis
frustré par mon arrivée ; l'émotion a été remplacée par la souffrance , un
marathon n'est jamais fini tant que la ligne n'est pas franchie , c'est
tellement vrai !

17 octobre 2007

marathon dunkerque 2007

Des photos sont sur ce site : http://picasaweb.google.com/MarathonDK/MarathonDunkerque

hola
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